Aya Nakamura a une nouvelle fois dead ça avec son nouvel album -n’en déplaise aux puristes de la langue française

Une semaine après la sortie de son nouvel album AYA, la chanteuse originaire d’Aulnay-sous-Bois a explosé les charts en se hissant à la première place du classement. Elle est la chanteuse française la plus écoutée dans le monde mais pourtant en France, si elle n’est pas perçue comme hautaine et illettrée, on lui reproche de se prendre pour « la Madonna de banlieue ».

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Le traitement de la mort et de l’amour dans le rap français

Histoire d’être un peu originale en ce lendemain d’Halloween et après avoir échappé à la mort mercredi suite à un accident de voiture (ce n’est pas l’accident en soi qui aurait pu me tuer mais c’est mon plutôt mon frère, vu que je conduisais sa voiture… enfin bref), on va évoquer le traitement du thème de la mort dans le rap français. Si c’est un thème qui hante bien des Hommes, l’obsession des rappeurs pour ce thème (ou quelque finitude qui soit) révèle l’universalité de cette préoccupation : « la mort m’a rappelé qu’elle met tout le monde d’accord »comme le dit si bien Ninho. La mort est « la cessation de la vie », c’est quelque chose de très respecté dans le « rap game » et dans la rue : « On n’insulte pas un mort qu'il soit bon ou mauvais. Dans mon camp ou dans le tien qu'ils reposent en paix »(Rohff, Regrette). Dans l’écriture, la mort représente le moment où tout peut être dit. Si l’exprimer face à un vivant nécessite une pudeur extrême, le mort ne mérite ni voile, ni secret ni retenue. L’amour est décuplé et mérite d’être exprimé : les morts semblent retrouver leur innocence des premiers jours de leur vie, ils incarnent l’intouchable et l’insaisissable. 

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Booba envers et contre tous : un ancrage dans la mythologie

Booba a évolué depuis ses premiers textes et ses premières apparitions publiques. Si sa « dignité » à 27 ans se révélait à travers le choix de ne pas répondre à des provocations, celle de l’homme de 42 ans choisi de rentrer dans le tas. 

 

Il y a un peu d’Arès (dieu de la guerre), de Némésis (déesse de la colère et de la vengeance) et de Fidès (déesse de la bonne foi et de l’honneur) chez Booba, ce qui lui semble le plus lui tenir à cœur, c’est l’esprit de loyauté. Ne me trahis pas ou je t’en voudrai à vie, il n’a pas peur d’être contre tous si c’est pour rester digne. S’il a horreur de l’ingratitude qu’il a d’ailleurs reprochée à Damso, son attitude n’est somme toute pas si lointaine de celle d’Achille dans l’Iliade « La chiennerie que dissimule la guerre fait en quelque sorte surface dans les propos et les conduites des héros qui ne se contentent pas de triompher au combat, mais qui s’acharnent sur le vaincu, mutilent, découpent, dispersent son corps, le privent de sépulture, le livrent aux chiens et aux oiseaux, faute de le dévorer eux-mêmes, comme si dans la guerre il s’agissait moins de vaincre, ou même de tuer, que de détruire dans l’ennemi jusqu’à la dernière trace d’aspect humain, d’anéantir son être social personnel en le rejetant à jamais hors de la culture à laquelle il appartient, dans un non-être de chaos. ». 

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Deux Frères de PNL : le meilleur album de l'année ?

Même si cette attente et cette promotion construites sur le silence m’auront au moins permis de me rendre compte de l’illusion que j’avais de finir mariée à N.O.S, je savais déjà qu’il en avait rien à foutre des meufs mais il a en plus confirmé ses préférences : « Jamais les mêmes femmes : moi c’était les belles blondes », merci, t’as détruit tous mes espoirs ; ils ont eu le bénéfice de me donner envie d’aller faire un bisou sur le crâne (presque déjà lisse) de mon frère en lui disant que j’l’aimais, et ça c’est quand même sacrément puissant alors : MERCI PNL.

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