Vaccin : doute, défiance, complotisme… quel est le rôle de l’État français ?

Odoxa révélait après un sondage réalisé début janvier que la majorité des Français restaient réfractaires à 58% au vaccin contre le covid-19. Depuis le début de la pandémie, la scission entre vaccino-sceptiques et personnels de santé n’a cessé de croître. En prononçant des discours contradictoires d’un mois à l’autre : « il ne sert à rien de porter un masque » puis « il est désormais obligatoire de porter un masque », l’État français n’aurait-il pas manqué à son rôle d’État ? N’aurait-il pas échoué dans sa campagne de vaccination et dans sa politique d’information ?

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Les relations amoureuses sous l'ère du numérique : révolution ou utopie ? (co-rédaction)

Loin des rencontres traditionnelles de nos parents ou grands-parents, le premier contact n’est plus réel mais virtuel. Internet permet de rendre accessible l’idéal de l’objet désirable ultime. Cheveux courts et bruns, 1m80 minimum, bac -2 ou bac +2 minimum, croyant pratiquant... tous ces critères anticipent désormais la rencontre, le spontané n’a presque plus sa place et on instaure soi-même l’algorithme de LA trouvaille. Dans une vision plus romantique, Platon n’a qu’à bien se tenir face à sa théorie des âmes sœurs divisées en deux après la colère de Zeus (au commencement, les êtres humains auraient été androgynes, donc des êtres complets. Cette complétude leur aurait fait oublier leurs créateurs et pour les punir, Zeus aurait demandé à Héphaïstos de les séparer en deux : un homme et une femme. Notre corps serait alors une moitié séparée d’une autre moitié et l’amour serait la recherche désespérée de la moitié dont j’ai été séparé).

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PONTOISE « PAR NOUS, POUR NOUS » : LES JEUNES DES LOUVRAIS ENGAGÉS DANS LES MUNICIPALES 2020

La crise sanitaire du coronavirus n’a pas refroidi les jeunes du quartier des Louvrais à Pontoise (Val d’Oise) qui n’ont pas rechigné à organiser ce lundi 22 juin 2020 des ateliers collectifs et interactifs afin d’installer un dialogue avec les trois candidats aux municipales Sandra Nguyen Dérosier (PS), Stéphanie Von Euw et Gérard Seimbille (DVD) et les dirigeants des associations locales. L’intérêt était de privilégier des échanges sur cinq thèmes phare : Santé, Sécurité, Éducation, Emploi, Dynamisme déjà passés en revue sur leur page Instagram @nouslajeunesse.pontoise. Ce sont des « promesses non tenues » et des « belles paroles » de la part des municipalités à leur égard dont se plaignent les habitants. Cet évènement a fait ressortir de vieilles rancœurs des jeunes et moins jeunes qui ne se sentent ni écoutés ni entendus lorsqu’ils qualifient Pontoise de « ville morte » dans laquelle l’ennui est au beau fixe malgré son cachet de « ville d’art et d’histoire ».

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Les Femen, "Balance ton quoi" et compagnie... non merci

Il semble aujourd’hui indispensable d’élargir son champ de vision et de repenser l’idée d’un féminisme unique vers l’acceptation des féminismes. Cette exclusion dévoile un ras-le-bol des femmes racisées qui ne se sentent pas représentées voire exclues d’un féminisme dont les revendications écartent plusieurs facteurs irréversibles, dont le racisme. Nasma affirme que « avec l’afro féminisme, je me suis rendue compte que depuis le début, le féminisme n’est que pour [les femmes blanches] et que si elles ont réussi à autant se libérer aujourd’hui c’est parce que toutes les tâches ‘’chiantes’’ : faire le ménage, s’occuper des enfants… elles les ont déléguées à des femmes de couleur. Qui s’occupe de leurs parents dans les maisons de retraites ? Qui fait le ménage dans les entreprises ? Bah ce sont nos daronnes à nous ! […] C’est pour ça que je ne peux vraiment pas m’identifier à ça. Le but n’a jamais été qu’on se libère toutes. Le but c’était qu’elles se libèrent et qu’elles puissent être au même niveau que les hommes blancs ».

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L'altérité d'être soi

L’altérité d’être soi, c’est la prise de conscience que j’aie eue d’une part de maîtriser des compétences littéraires scolaires censées me permettre d’intégrer l’ENS. D’autre part, c’était de comprendre que ces connaissances ne pouvaient se figer à ma vie et de me bousculer dans un monde qui est le mien dans lequel je ne parlais ni de Roland Barthes ni de Nathalie Sarraute. Personne ne parle d’eux et ma vie ne parle pas de ce qu’ils disent dans leurs livres.

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